Repenser l’entreprise comme une plateforme digitale oblige à repenser ses modes de fonctionnement et son organisation.
La première condition, c’est que le dirigeant y croit! Oui, car tout changement d’échelle passe par une phase de régression où le doute peut laisser penser que le cap n’est pas le bon. Passer en mode agile dans une société en mode pyramidale demande de casser les codes pour au final diminuer les échelons.
La deuxième clé, c’est le capital humain. Les hommes et les femmes de l’entreprise. Toute l’intelligence sera d’amener ce changement de culture d’entreprise vers plus d’autonomie des équipes. Il y a mille et une méthodes. Certaines avec de la casse, d’autres plus en douceur. Au même titre que l’embauche de nouveaux collaborateurs, cette phase de transition doit être accompagnée et expliquée. Souvent oubliée, c’est elle qui amène la confiance et l’adhésion des équipes.
Le troisième aspect à bien maîtriser, c’est le mode projet. La transformation digitale se fait par étapes. Il y a une vision long terme et une vision court terme. Un mode itératif où l’on introduit la notion de Maquette ou de MVP (Produit Minimum Viable). Chaque étape permettant de valider (ou non) l’idée. Et le paradoxe est que l’on anéantit la prise de risque en prenant régulièrement plus de risque!
Enfin, la dernière, c’est aborder la digitalisation avec une vision globale ou systémique. Elargir le champ de l’entreprise à tout son éco-système. C’est à dire, permettre l’échange de données entre l’entreprise, ses clients, ses fournisseurs et tout son environnement exogène. Choisir quelle donnée de l’entreprise circule, celle qu’il est nécessaire d’aller enrichir par des données externes…. Au final, nourrir son modèle de la donnée et aussi penser à l’ouvrir aux autres. Le succès des logiciels open source en sont un exemple probant.
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